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Développement personnel,  Lifestyle

Véganisme et colère : bonne ou mauvaise chose ?

Il vous arrive souvent de vous sentir en colère contre le monde entier, car vous avez l’impression que personne ne fait rien pour les animaux, ou du moins pas assez.

Vous en voulez à votre entourage proche : conjoint, parents, amis. Vous avez le sentiment qu’ils n’essayent pas de comprendre votre point de vue, qu’ils ne s’y intéressent pas.

Souvent, vous entendez : c’est ton choix, il est personnel. Alors que toi, tu penses « Ce n’est pas juste un choix, c‘est une valeur morale. » Sans parler des mêmes blagues répétées à longueur de temps ou notre entourage qui devient d’un coup expert en nutrition : Et tes protéines ? Et ton calcium ?

 Bref, vous avez cette colère en vous et dès que quelqu’un aborde le sujet du véganisme, vous avez du mal à vous exprimer sans agressivité. Et vous vous retrouvez alors souvent en conflit avec les gens.

Vous vous sentez également parfois seul : voici un article sur comment vaincre la solitude quand on est végétarien ou végan.

 

Alors la colère est-elle une bonne chose ? Permet-elle d’aider la cause animale ?

Cette colère peut permettre de se mobiliser et de se battre pour la cause animale. Elle peut nous aider à passer à l’action, faire des manifestations ou aider des associations. Cependant, elle peut aussi nous ronger de l’intérieur et avoir l’effet inverse sur les autres que celui qu’on désire.

Voici trois effets néfastes que peut engendre la colère.

1. La colère est contre-productive pour convaincre l’autre.

En effet, quand on s’énerve, la personne a du mal à nous écouter. Elle se sent attaquée et alors son réflexe est de se défendre. Elle se braque et cherche tous les arguments possibles pour contrer ce qu’on dit. En s’énervant auprès d’elle, on l’aide à renforcer ces croyances et ses arguments pour montrer qu’elle a raison. Car personne n’aime avoir tort.

Et personne n’aime être convaincu. On veut que ça vienne de nous. 

 

2. On se fait du mal à soi

Quand on se met en colère, la première personne qui se sent mal, c’est nous. On se met dans un état émotionnel négatif, qui ne nous fait pas réagir nécessairement comme on le souhaiterait. On se vide de notre énergie. Et au lieu de consacrer du temps à aider la cause, on risque de le passer à critiquer les autres et à se sentir mal.  

 

3. On va à l’encontre des valeurs du véganisme qui prône un monde de non-violence et d’empathie

Le véganisme est un mouvement contre les violences faites aux animaux, qu’elles soient physiques ou morales. Nous sommes des animaux et nous devons, du mieux que nous pouvons, bannir toutes ces formes de violence. La colère engendre la colère mais aussi la peur ou la haine. Si l’on souhaite que ces formes de violence disparaissent ou du moins diminuent considérablement, il est important de faire preuve de bienveillance envers les autres.

L’empathie est également une valeur forte du véganisme. Elle consiste à se mettre à la place de l’autre : animaux ou humains. En essayant de comprendre l’autre, on ne pourra que davantage l’aider ou le sensibiliser en trouvant les arguments qui le toucheront.

 

Comment réagir quand la colère monte en soi ?

1. Se mettre à la place de l’autre

Quand je me sens en colère face à quelqu’un (car dès fois, c’est vraiment dur de ne pas se sentir en colère ^^), je me rappelle que moi-même j’ai mangé des produits d’origine animale et que mon comportement peut être reproché dans plein de domaines. Je sais que je n’aime pas qu’on s’énerve auprès de moi et que j’ai tendance à me braquer dans ces moments-là.

Donc j’essaye de me mettre à la place de l’autre, de comprendre ce qui peut l’inquiéter et je fais de mon mieux pour lui expliquer ce que je sais.

 

2. Passer son chemin

Si on sent que la personne en face de nous est agressive et fermée, alors peut-être n’est-elle pas prête à entendre ce qu’on a lui dire et pour notre bien-être, peut-être faut-il envisager de passer notre chemin.

Certains y verront de la lâcheté. Néanmoins, s’énerver face à une personne braquée n’aidera pas la cause. On risque alors de gaspiller notre temps et de nous mettre dans un état émotionnel négatif.

 

3. Voir le côté positif

Dès fois, on se sent en colère contre des personnes militantes de la cause animale, véganes ou végétariennes qui n’en font pas assez selon notre point de vue. On aimerait qu’elles militent plus, qu’elles aident des associations. En s’énervant auprès d’elles, on ne les pousse pas à militer et en plus, cela empêche une solidarité entre personnes sensibles à la cause animale.

Des études montrent qu’en félicitant une personne pour ses progrès accomplis, elle sera davantage poussée à faire de son mieux.

Donc voyons le côté positif et n’hésitons pas à encourager les personnes qui font un pas en avant vers la cause animale.

 

4. Informer et non convaincre

On pense souvent que si l’on ne s’énerve pas, cela veut dire que l’on tolère ce qui se passe pour les animaux ou que l’on ne fait rien pour réveiller les gens, que l’on n’a pas de courage d’affronter les personnes. Cependant, on n’a pas à affronter les personnes car si on affronte les personnes, on est dans un combat avec un gagnant et un perdant et personne ne veut perdre. Pour éviter cela, on peut les informer et les sensibiliser

 

Conclusion

Gandhi disait :

« Sois le changement que tu veux voir dans ce monde. »

Et si, comme moi, vous rêvez d’un monde de bonheur et de paix, alors commençons par être en paix avec nous-même et avec les autres.

 

Et vous, que pensez-vous de la colère ?

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